L’activité physique (AP) a de nombreux effets bénéfiques sur la santé. Source de bien-être, elle améliore la qualité de vie et lutte contre de nombreuses maladies comme le surpoids, l’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, les troubles musculosquelettiques, la dépression et certains cancers. L’AP est associée à une diminution du risque des cancers du côlon, du sein, de l’endomètre et de la prostate, jouant ainsi un rôle de prévention primaire.
Le bénéfice de l’AP après le diagnostic de certains cancers a également été démontré en terme d’amélioration de la qualité de vie et de la survie.
Or la pratique d’activités physiques d’une partie de la population française est insuffisante, car notre mode de vie actuel est propice à une diminution de l’exercice physique et à une plus grande sédentarisation.
L’enquête de 2010 portant sur les pratiques physiques et sportives en France a révélé que 20 % des personnes âgées de 15 ans et plus pratiquaient une activité physique ou sportive (APS) moins d’une fois par semaine.
D’autres enquêtes réalisées entre 2006 et 2007 montrent que 40 % des Français n’atteignent pas les recommandations d’activité physique pour obtenir un effet bénéfique sur leur santé. Enfin, une récente enquête réalisée en 2012 via internet par le CCM Benchmark Group a dévoilé que 50 % des Français ne savent pas que l’AP peut aider à prévenir de nombreuses maladies.
Dès lors, la Haute Autorité de Santé dès 2011 a inscrit l’APS dans ses recommandations de bonnes pratiques comme un axe de développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées.
Redonner sa place à l’AP est un véritable enjeu de santé publique et est à la portée de tous.
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